samedi 1 novembre 2008

Petite analyse de la crise

Nous vivons actuellement le début d'une crise économique due à une crise financière plus connue sous le nom de crise des subprimes.
La question qui se pose pour beaucoup, c'est : "Comment en sommes nous arrivés là ?", et les réponses qu'on donne souvent : "c'est la faute des banquiers" ou "c'est la faute de la dérèglementation".
Je pense plutôt que le problème est systémique. Il s'agit d'un problème de masses monétaires. Mais avant de commencer, je rappelle ce qui est appelé masse monétaire du point de vue financier :

  • M1, correspond à la monnaie fiduciaire et aux dépôts à vue,

  • M2, correspond aux dépôts à court terme (comptes d'épargne),

  • M3, correspond aux dépôts à long terme (plans d'épargne).


Cet argent est un argent mis à disposition de l'économie. Intéressons nous aux dépôts à vue, à M2 et à M3. Cet argent est mis à disposition des banques qui en garantissent la valeur. Comme cet argent n'est pas utilisé immédiatement (surtout dans le cas M2 et M3) la banque en dispose pour émettre des crédits. La seule contrainte qu'elle a sur cet argent c'est de conserver une réserve qui lui permet de faire face à une demande de retrait, ce principe s'appelle une obligation de réserve. Lorsque la banque doit faire face à un retrait plus important que sa réserve, elle peut s'endetter auprès de la banque centrale dont elle dépend ou bien auprès d'une autre banque qui n'aurait pas à faire face à ce type de retrait. Il existe pour elle une autre façon de faire face à cette demande : elle peut vendre les reconnaissances de dettes liées aux crédits qu’elle a émis. Le risque lié à cette dette sera alors pris en charge par l’acheteur de la dette.
C’est ce principe de revente des dettes qu’on appelle subprime. Ce n’est pas le déclencheur de la crise, c’est le propagateur. La question qui se pose alors, c’est : quel est le déclencheur ?
Revenons au processus d’octroi de crédit : La banque qui octroi un crédit continue à garantir l’ensemble de l’argent déposé sur ses comptes, elle a donc émis de la monnaie en échange d’une reconnaissance de dette. Cet argent émis va être à son tour déposé en banque, ce qui permettra d’émettre un nouveau crédit. Ce n’est pas grave, me direz-vous, en échange du paiement permis par chaque crédit, un nouveau bien a été produit, la richesse a donc augmenté. C’est vrai, mais il existe deux problèmes : les crédits ne servent pas qu’à acheter des biens, ils peuvent servir à acheter des reconnaissances de dettes, et un taux d’intérêt cours sur ces crédits.
Dans le premier cas, on peut aisément imaginer qu’on achète avec un crédit sa propre reconnaissance de dette. C’est absurde, mais les banques l’ont fait : elles sont endettées entre elles à raison de 13 fois le PIB du monde. Ceci signifie que sans octroyer de crédits, il faudrait 13 ans pour effacer l’ensemble des dettes du monde… Or la crise actuelle montre bien qu’une crise du crédit paralyse l’économie. Cette dette ne sera donc JAMAIS remboursée.
Le deuxième cas est plus fin. Imaginez que vous vous endettiez. Vous devez payer en plus de l’argent emprunté des intérêts qui correspondent à loyer de l’argent. Si vous vous endettez pour 10000€ et que vous remboursez 1000€ par an avec 4% d’intérêts vous allez payer : 1000€ la première année, et il faudra rajouter à la somme à rembourser 4% soit 10000 * 1.04 -1000 = 9400. Mais les 10000 qui ont permis entre temps à acheter un bien, servent à également à émettre un autre prêt sur lequel vont courir également des taux d’intérêts. Imaginons que la réserve obligatoire soit de 10%, la banque va pouvoir émettre un prêt de 9000€. Voici une simulation de ca qui va se passer en imaginant 7 prêts en cascade avec ces données :
Prêt 1Intérêts 1
10000,00400,00
9400,00376,00
8776,00 351,04
8127,04 325,08
7452,12 298,08
6750,21 270,01
6020,21 240,81
5261,02 210,44
4471,46 178,86
3650,32 146,01
2796,34 111,85
1908,19 76,33
984,52 39,38
23,90 0,96
0,00 0,00


Prêt 2 Intérêts 2
9000,00 360,00
8360,00 334,40
7694,40 307,78
7002,18 280,09
6282,26 251,29
5533,55 221,34
4754,90 190,20
3945,09 157,80
3102,90 124,12
2227,01 89,08
1316,09 52,64
368,74 14,75
0,00 0,00


Prêt 3 Intérêts 3
8100,00 324,00
7424,00 296,96
6720,96 268,84
5989,80 239,59
5229,39 209,18
4438,57 177,54
3616,11 144,64
2760,75 110,43
1871,18 74,85
946,03 37,84
0,00 0,00


Prêt 4

Intérêts 4

7290,00 291,60
6581,60 263,26
5844,86 233,79
5078,66 203,15
4281,80 171,27
3453,08 138,12
2591,20 103,65
1694,85 67,79
762,64 30,51
0,00 0,00


Prêt 5 Intérêts 5
6561,00 262,44
5823,44 232,94
5056,38 202,26
4258,63 170,35
3428,98 137,16
2566,14 102,65
1668,78 66,75
735,53 29,42
0,00 0,00


Prêt 6

Intérêts 6

5904,90 236,20
5141,10 205,64
4346,74 173,87
3520,61 140,82
2661,43 106,46
1767,89 70,72
838,61 33,54
0,00 0,00


Prêt 7

Intérêts 7

5314,41 212,58
4526,99 181,08
3708,07 148,32
2856,39 114,26
1970,64 78,83
1049,47 41,98
91,45 3,66
0,00 0,00


Il est important pour bien se représenter le problème d’imaginer que pour émettre ces prêts successifs, il a fallu une quantité d’argent de départ garantie par un fond de réserve de 10% qui était de 1111,11€. Cette quantité d’argent de départ a permis d’émettre 52170,31€ de crédits et 11747,26€ d’intérêts sur ces prêts. Pour rembourser tous les prêts successifs il faut une somme d’argent supérieure à la somme de départ. Le seul moyen de rembourser ces dettes est de produire une quantité de richesse supérieure à la quantité de richesse de départ : en clair la croissance permet de rembourser les dettes.
Seulement il y a un hic. La croissance doit se faire en pourcentage de l’année précédente, elle n’est pas linéaire. Si on doit faire 3% de croissance par an, si on a un indice 100 la première année on aura 103 la deuxième année, 106,09 la deuxième, 109,27 la troisième… 130,48 la dixième (+30%), 175,35 la vingtième (+75%)… 1865,89 la centième (+1700%). En gros, si aujourd’hui le possède 1 voiture, dans 1 siècle je dois en posséder 18 pour que l’économie ait pu continuer à fonctionner. Ceci ne peut fonctionner que si les ressources sont infinies. Or les ressources sont limitées, il y a donc une nécessaire fin à la croissance. Le problème, c’est qu’un arrêt de la croissance entraîne forcement un défaut de paiement d’un crédit, ce défaut de paiement va entraîner des défauts de paiement en cascade de l’ensemble des acteurs qui auront émis des crédits ou achetés des dettes et le système est voué… à la crise.

Retour sur le piratage

J'ai lu récemment les estimations sur le piratage des musiques et des films. Il est communément admis que seul 1 film sur 10 qui circule a été acheté légalement. Cependant, une autre statistique m'a mis la puce à l'oreille et me pousse à faire une analyse sensiblement différente de l'analyse standard du pourquoi du piratage : l'année dernière, les cinémas ont enregistré une baisse de fréquentation de 9%.
J'ai fait le point sur ce que j'étais allé voir l'année dernière et effectivement je suis allé moins au cinéma, comme la plupart des gens. Pourtant, ce n'est pas une question de prix : je suis abonné, je suis donc gagnant en allant le plus souvent possible au cinéma. Qu'est ce qui a donc guidé mon non choix... c'est tout simplement la piètre qualité de l'offre.
Je suis plutôt difficile dans mes choix, alors j'ai décidé de parler des sorties avec des gens que je connais... même remarque, la qualité des films s'est plutôt dégradée. Il reste des bon films à aller voir, mais ceux-ci se font rares.
Revenons-en à la copie illégale et posons la bonne question : à quel prix estimez-vous un film que vous aimez ? Et un film que vous n'aimez pas ? Je vous donne les réponses : 30€ et 0€. Le seul problème, c'est que la nature a horreur du vide. Un film sans plus, à l'histoire déjà vue, vous serez susceptible de le regarder quand même, mais pas en payant ! Quelqu'un qui n'a pas accès à un cinéma pour des raisons financières ou pratiques, et qui voudrait voir un film mais dont il n'est pas sûr de la qualité, dont il n'est pas sûr de vouloir le conserver, va pirater. Il existe certes des pirates compulsifs qui pirateront tout parce que ça existe, qui vont faire tourner l'économie des marchands de disques durs. Mais la plupart des pirates le font, non pas parce que c'est facile (pirater un dvd est loin d'être immédiat) mais pour ne pas prendre le risque de payer 30€ pour un film à la qualité médiocre.
Pour la musique, c'est pareil : quand on sait qu'un cd est bon, l'achat est plus facile que quand on craint qu'une seule piste soit de qualité.
Les compagnies qui produisent films et musiques devraient se pencher sur la qualité des produits qu'ils mettent en vente avant de s'inquiéter des comportements des consommateurs, ils devraient également s'intéresser de très près à leur marketing, le rabâchage n'est pas forcement une bonne solution, permettre la découverte par le public des artistes est aussi une bonne solution pour revenir à une production de qualité... qui se vende.

lundi 4 août 2008

Droits d'auteur et droits voisins

Le gouvernement est allé très vite dans les réformes cette année. La plupart d'entre elles ont été mené assez vite, avec peu de temps de réflexion. Ceci ne laissait qu'aux spécialistes la capacité de critiquer les projets, ce pourquoi il fallait du temps.
Les droits d'auteurs et droits voisins, correspondaient à l'un des sujets en question, notamment au travers de la loi sur la riposte graduée.
Pour resituer le débat, je vais commencer par redéfinir le droit d'auteur. Il s'agit du droit qu'à un artiste de choisir la façon dont ses œuvres peuvent être diffusées. Ce droit dure toute la vie de l'auteur et 70 après sa mort. J'ai également parlé de droits voisins. Il s'agit des droits dont disposent les interprètes d'une œuvre dont ils ne sont pas auteurs. Par exemple, l'interprète d'une œuvre de Mozart (domaine public) garde des droits sur son interprétation. Ces droits durent 50 ans à partir de la production de l'œuvre, voire 70 ans dans certains cas.
Avec l'arrivée massive d'internet à haut débit dans les foyers au début des années 2000, nous avons tous eu la capacité d'échanger des quantités astronomiques d'information par rapport à ce que nous pouvions faire auparavant. Or parmi ces données nous avons échangé des œuvres protégés par droit d'auteurs et droits voisins.
Il est important de comprendre comment et surtout pourquoi cela s'est fait. Dans les années 90, le support pour la musique était le CD. Il s'agit techniquement de la gravure sur un support de données brutes décrivant un son : en gros, une information égale une position du hautparleur, le nombre d'information par seconde produit un son. Une chanson tient 50 Mo, pas question de le transférer sur nos petits modem 56k. Au début des années 2000, nous voyons arriver conjointement l'ADSL et un nouveau format de son compressé : le MPEG1-layer3 mieux connu sous le nom de MP3. Les fichiers musicaux étaient réduits à 5% de leur taille originale et pouvaient circuler sur des lignes augmentées de 400%.
Or l'industrie musicale à l'époque n'avait pas compris l'intérêt d'Internet pour la musique. Les décideurs pensaient que, puisque les œuvres étaient protégées par droit d'auteur, les internautes allaient respecter ce droit et continuer à acheter le seul support autorisé : le CD. Seulement voilà, un CD avec 12 chansons qui coûte 20€ face à Internet avec pratiquement tout qui ne coûte qu'une connexion, la lutte a été assez inégale. Autre phénomène : un CD coûte cher à fabriquer, ce support était donc réservé à des auteurs ou des interprètes qui avaient la possibilité d'être distribués par... les majors. Or Internet ne coûte pratiquement rien en distribution (une centaine d'euros par an) et de nombreux groupes ont utilisé ce média pour se faire connaître. Kamini par exemple, n'a été produit par Sony que lorsque sa chanson a commencée à être connue, ce qui n'aurait pas été possible sans Internet.
Pour résumer, nous sommes passé d'un marché captif à un marché ouvert où absolument tout a circulé, le légal, comme l'illégal. Or ceux qui profitaient de cette captivité du marché ont tenté de refaire pareil sur Internet. Deux voies distinctes ont été empruntées : la protection des données, et la loi.
Parlons de la protection des données. Elle est en général établie grâce à un système de protection appelé DRM (gestion numérique des droits). Il s'agit généralement de crypter le fichier ou vidéo musical et de n'en permettre la diffusion que grâce à une clef de décryptage. Techniquement... c'est impossible, aucun système de DRM n'a jamais ou ne tiendra jamais le choc : il s'agit de mathématiques réversibles avec des échanges de données et toutes les données se retrouvent à un moment donné entre les mêmes mains, celles de l'utilisateur. Celui-ci dispose toujours à un moment donné de l'ensemble des informations qui lui permettent de casser la protection. Mais il faut savoir que l'idée de départ des DRM n'est pas de protéger les œuvres, mais d'avoir des lecteurs qui ne sachent gérer que ça. Si un lecteur ne peut plus lire un fichier sans DRM, seuls ceux capables de diffuser des fichiers avec les bonnes DRM seront capables de le faire, ce qui rendrait le marché captif.
Autre voie : la loi. Les deux lois (DADVSI et Loi sur la confiance de l'économie numérique) ont pour but de protéger légalement les DRM voire de les imposer et de punir TRES sévèrement les utilisateurs qui pirateraient des œuvres. Mais ceci ne s'arrête pas là : des mesures techniques de bridages des réseaux doivent être mises en place par les hébergeurs, il devient interdit de créer des logiciels susceptibles de faciliter le piratage et les fournisseurs d'accès et une surveillance automatique pourra être mise en place par les ayants-droits (surtout par leurs représentants). Nous avons plusieurs problèmes ici : Internet facilite le piratage, doit-on interdire Internet ? Ce n'est certes pas un logiciel, mais comme n'importe quel système existant peut être utilisé, si une somme de bridages doit être mis en place, nous finirons par ne plus avoir accès à rien, ni illégal... ni légal. Le deuxième problème, c'est qu'avec une surveillance automatique qui ne passe pas par la case justice, il est possible à un "surveillant" de réseau de brider l'accès à une information sur laquelle il ne dispose pas des droits, son concurrent par exemple. Le dernier problème, c'est que ces mesures de protections vont coûter cher aux hébergeurs et fournisseurs d'accès, et le prix sera répercuté sur les clients. Nous aurons donc un service dégradé plus cher. Si le gouvernement cherche à tuer Internet en France, il est sur la bonne voie.
Ce qui va arriver prochainement, c'est que les réseaux seront tous cryptés et que plus personne ne pourra écouter personne. Ceci aura un impact sur les performances du réseau, mais tous les risques d'écoutes seront écartés, plus d'espionnage possible, toutes les activités illégales passeront inaperçues au milieu des flux légaux.
Le seul moyen d’arriver à une économie de confiance, c’est que les ayants droits ou leurs représentants mettent en place les outils nécessaires à un commerce électronique des œuvres. Les utilisateurs doivent pouvoir avoir le choix des outils qu’ils utilisent. Je suis partisan, personnellement, d’une double offre commerciale et gratuite, pas forcement par les même acteurs, qui est, à mon sens, le meilleur moyen de donner à la création des capacités d’innovation et de qualité.

mercredi 30 juillet 2008

La réforme des 35 heures

Pour commencer notre cycle de réflexion, je vous propose de nous arrêter sur la réforme de la durée du travail et notamment des forfaits-jours.
Notre gouvernement et plus exactement notre Ministère du travail, nous propose une circulaire qui ne manque pas d'humour. Elle cherche à rassurer les cadres qui s'imaginent déjà revenir travailler le samedi et les jours fériés, de leur propre volonté (évidemment... sur demande expresse de leur employeur.)

Rappelons que cette nouvelle loi n'impose pas aux cadres de travailler plus, mais permet aux cadres, avec leur accord, de travailler plus de 218 jours par an.

Pour la plaisir, quelques morceaux choisis :

1 – Quelle est la législation en vigueur aujourd’hui ?

Aujourd’hui, un salarié employé en « forfait-jours » peut travailler très largement au-delà de 218 jours : s’il travaille au-delà de cette limite, il doit récupérer les jours travaillés en plus dans les trois premiers mois de l’année suivante. Mais il peut travailler ensuite beaucoup plus sur les 9 mois suivants.
Et ce salarié travaillait jusqu’à présent sans aucune majoration de salaire.
Depuis la loi sur le pouvoir d’achat du 8 février 2008 : s’il travaille plus de 218 jours et qu’il ne récupère pas ses jours, il bénéficie d’une majoration de 10% pour les jours travaillés en accord avec son employeur mais pour l’année 2009 uniquement
.

Depuis quand les cadres auraient envie de passer des jours de repos en famille, travailler plus pour gagner plus. Il l'avait promis...

2 – Avec ce nouveau texte, je devrai travailler plus de 218 jours ?
Le texte ne change pas la durée de référence de 218 jours et encadre au contraire les modalités de dépassement.
Donc les cadres pourront travailler plus mais ce n’est pas obligatoire (...)


3 – On dit que des garanties sont apportées. Lesquelles ?
Le travail au-delà de 218 jours sera fait dans le cadre d’un accord écrit avec l’employeur. Seuls les salariés volontaires seront donc concernés.
Un entretien annuel individuel sera organisé avec l’employeur sur le suivi de la charge de travail et l’équilibre vie familiale/vie professionnelle. (...)


Ainsi, Vous, cadres au forfait, réjouissez-vous, désormais, grâce à cette nouvelle loi, vous pourrez dépasser en toute légalité vos 218 jours annuels.

Juste une petite question, quand on est un "jeune" cadre au forfait, peut-on refuser une proposition de son employeur de travailler plus?

Est-ce que jusqu'à présent le rôle du droit du travail n'était pas de protéger le salarié qui, dans la relation deséquilibrée qu'il a avec son employeur, n'était pas toujours en mesure de contracter équitablement?

samedi 26 juillet 2008

Pour des jeunes actifs plus présents au MoDem

L'équipe qui a défendu la ligne - de 33 ans, plus de modem lors de l'élection des jeunes vous propose, à travers ce blog, une source d'information et d’échange orientée vers les jeunes actifs (en attendant de l’intégrer au site des jeunes démocrates du Rhône).
Nous avons beaucoup discuté entre nous et nous nous sommes rendu compte que les jeunes actifs étaient peu représentés dans les actions du bureau jeune. Nous souhaitons nous constituer en force de proposition afin d’impliquer et d’intéresser les jeunes sortis des études supérieures, qui rentrent ou qui sont dans la vie active aux valeurs portées par le Modem.
Il est temps de développer certaines problématiques spécifiques comme la petite enfance, l’insertion professionnelle, le chômage, etc. au sein des jeunes démocrates.

Jeunes actifs, bienvenue au MoDem.

mercredi 26 mars 2008

Vos candidats

Titulaires


Elise Laplanche

26 ans, avocate. Militante à l'UDF depuis 2006. Candidate à la présidence des Jeunes Démocrates du Rhône. Numéro 2 sur la liste 100% Modem du 6eme arrondissement. Animatrice du 6ème arrondissement depuis septembre 2007


Benjamin Yoris

31 ans, Chef d'entreprise (studio de création de jeux vidéo). Militant MoDem depuis l'après présidentielles 2007. Candidat aux municipales Lyon 5eme. Impliqué dans la vie sportive, coach d'une équipe de jeunes de Volley-ball


Céline Gas

25 ans, chargée de communication. Proche de l'UDF depuis 2005 via un stage au groupe UDF à la Région, puis directrice de campagne d'Yves Hartemann, candidat aux législatives de 2007 sur la 10ème circonscription.


Benjamin Falco






Folliet Dorothée


Olivier Marty

30 ans, Informaticien, développeur de sites Web. Militant Modem depuis la fin des présidentielles. Co-listier sur la liste du 8° arrondissement. Co-organisateur des randonnées roller du vendredi soir.


Diane-Sophie Angles

27 ans, Chargée de Projet et Consultante dans le domaine associatif. Militante MoDem depuis les présidentielles 2007. Candidate aux municipales Lyon sur le 4ème arrdt. Présidente d'une association sportive et culturelle sur le 4ème arrdt. et... habitante du 4ème évidemment!


Jean-Marie Fayette

26 ans, Statisticien (domaine médical). Militant MoDem depuis les législatives de 2007. Candidat aux municipales, Lyon 6ème.



Christine Montabert-Stube


Charles Thuillier

30 ans un enfant. Journaliste de presse écrite (domaine de l’artisanat) et journaliste d’entreprise. Militant Vert entre 2001 et 2003. Modem depuis l’après-présidentielle 2007, colistier aux municipales dans le 8ème. Bénévole au Centre social Laennec.


Benoit Branlard

32 ans, marié, 1enfant. Adérent Modem depuis 2007. Courtier en assurances. Candidat aux élections municipales sur la liste du 9ème arrondissement



Blandine Martin

Candidate aux élections législatives de 2007 dans la 11° circonscription du Rhône



Rémi Guillaume

30 ans, pépiniériste. Tête de liste aux élections municipales du 7° Arrondissement



Gaspard Lépine







Suppléants


Elisabeth Françon

29 ans, Ingénieur en génie civil et urbanisme. Engagée dans le milieu associatif et sportif local depuis près de 10 ans. Engagée en politique pour le Modem depuis mai 2007 : suppléante de Blandine Martin pour les législatives sur la 11ème circonscription du Rhône en 2007, colistière d'Eric Lafond pour les municipales dans le 3ème arrondissement de Lyon en 2008. Passionnée par les problématiques urbanistiques et des transports.


Mathieu Perdrix

Roksana Naserzadeh

Jocelyn Dupont

Benoît Terrière

Valentine Deville Fradin

Bourdin, Gaël

lundi 24 mars 2008

Profession de foi

Parce que la jeunesse est l’avenir du Modem, nous présentons pour la Fédération Jeune du Rhône un projet ambitieux.
La Fédération s’est tenue trop longtemps éloignée de l’engagement local,limitant son influence à un réseau estudiantin restreint. L’ambition de Plus de Modem est qu’elle reprenne au plus vite sa véritable fonction :
  • promouvoir les idées du Modem indépendant auprès de tous les jeunes
  • former les membres actifs de demain.
Parce que « jeune » ne veut pas dire absent du terrain politique, notre équipe est constituée de jeunes militants qui ont démontré la force de leur engagement politique au cours des campagnes présidentielle, législative et municipale. Nous sommes tous animés par la même volonté de défendre les valeurs du Modem et de participer à sa construction. Nous mettrons au service de la Fédération Jeune nos connaissances et nos compétences, acquises tant dans nos milieux professionnels que dans nos actions associatives et politiques.

Notre vision du MoDem


Nous avons choisi d’adhérer au Mouvement Démocrate pour suivre la vision de François Bayrou d’une société...
  • qui ne contraint pas l’homme et le laisse libre d’entreprendre, decirculer, d’échanger ;
  • qui défend le plus faible contre l’oppression du plus fort et quiaide le faible à devenir fort ;
  • où participent les 60 millions de Français et demainles 500 millions d’Européens.
Cette vision nous rassemble autour d’un projet ambitieux.Un projet humaniste de préservation et transmission du savoir, de l’environnement, de notre patrimoine et des valeurs dont nous avons hérités.Un projet européen qu’il n’est possible de réaliser ni avec la gauche archaïque qui dit « non » au traité de constitution pour l’Europe, ni avec la droite qui s’enfonce dans une alliance néoconservatrice et anti-européenne avec le MPF de Villiers ou les amis de Charles Millon. Ce projet, les Jeunes Démocrates doivent le promouvoir aux côtés de leurs aînés lors des 1er tours de toutes les élections sous leurs couleurs propres. Ce projet, chacun de nous peut y apporter sa pierre au quotidien, en dehors de tout mandat.

Notre projet s’articule autours de 3 axes :


Accueillir et fidéliser les Jeunes du Rhône

La promotion de nos idées passe nécessairement par la rencontre et l’échange. Nous devrons développer nos moyens de communication et nous ouvrir aux autres :
  • en créant un site Internet de qualité, mis à jour en permanence, afin que chacun puisse s’informer et échanger,
  • en améliorant l’accueil des nouveaux : faciliter leur intégration et encourager leur participation.
  • en favorisant les rencontres : organiser des campagnes d’adhésion lors des rentrées universitaires, des manifestations originales, des soirées à thème...

Former les Jeunes du Rhône

Militants aujourd’hui, responsables demain, nous devons tous connaître le fonctionnement politique français, comprendre les enjeux locaux et nationaux, et nous former aux techniques politiques. Dans cette optique, nous organiserons régulièrement :
  • des séminaires de formation,
  • des réunions avec éventuellement la participation de personnalités extérieures,
  • des débats.
Nous inviterons chaque adhérent à participer à la vie de la Fédération et à l’organisation des événements.

Promouvoir l’engagement des Jeunes

Parce que la construction d’un parti fort passe par une implantation locale, nous encouragerons les Jeunes à s’engager tant au niveau associatif que politique. Pour faciliter les échanges entre les Jeunes et les membres actifs du Mouvement Démocrate, nous proposerons pour développer notre réseau local et pour que les Jeunes participent à la vie du parti :
  • l’organisation d’évènements regroupant les membres de la fédération
  • la participation des Jeunes aux réunions de leur ville ou leur arrondissement.


Notre projet et chacune de nos actions s’inscrivent dans une démarche conforme aux nouvelle pratiques politiques : un devoir de transparence et de responsabilité de ses membres.